Bonjour à tous,
Nous espérons que vous allez bien et que, vous aussi, vous notez une diminution du nombre de patients COVID-19 dans vos hôpitaux.
Pour ce post, nous vous proposons une vidéo réalisée à l’hôpital de Neuchâtel en Suisse. C’est une petite ville entre montagne et lac avec une équipe d’anesthésie super compétente et bienveillante (♥).
C’est Christian Schimdt, infirmier anesthésiste là-bas, qui a eu l’idée d’utiliser un système clos d’aspiration pour la réalisation de la bronchoscopie souple.
Car même avec les embouts adaptés, censés limiter les fuites, l’aérosolisation est bien présente.
AVANTAGES
- Absence d’aérosolisation pendant la réalisation du geste
- Diminution, au moins théorique, du risque de dérecrutement par l’absence de fuites importantes (OK, on déconnecte le patient du respirateur, par deux fois au moins)
- Le bronchoscope peut être rincé de la même manière que l’est la sonde d’aspiration, sans déconnexion.
INCONVÉNIENTS
- Plus encombrant pour la réalisation du geste
- Nécessité de s’assurer de l’étanchéité du dispositif après avoir mis en place le scotch
- Impossibilité, sans déconnexion, de “sortir” le bronchoscope du système clos. Le bout de la fibre optique ne pourra donc pas être nettoyé.
L’AVIS DE BLOCKCHOC
C’est ingénieux, donc ça nous intéresse. Il faut le tester.
La limitation du risque d’aérosolisation dans le contexte actuel est très intéressante. Il faut tempérer cet avantage avec un risque de diminution de l’efficience de l’examen par l’impossibilité de nettoyer la bout de la fibre optique.
Vous retours seront les bienvenus.
À bientôt sur BLOCHOCK ou sur le terrain.
Il pourra être rincé via le même dispositif que lorsqu’on rince la sonde d’aspiration, sans déconnexion.
Bonjour Théophile,
Merci de votre commentaire, c’est tout à fait juste.
Je corrige cela dans le post…
A bientôt.